Résumé de l'affaire

Requête en réclamation de dommages-intérêts (4 656 $). Accueillie.

Décision

Les demandeurs réclament le remboursement intégral de ce qu'ils ont payé pour un voyage de deux semaines à Punta Cana, en République dominicaine, du 29 octobre au 13 novembre 2011. Leur agence de voyages a acquis le voyage par l'entremise de la défenderesse, un grossiste. Après trois jours de beau temps, une pluie diluvienne s'est abattue sur Punta Cana et l'hôtel a subi un important refoulement d'eau. Le site a été entièrement inondé du 4 au 13 novembre et les demandeurs ont été laissés à eux-mêmes dans des conditions extrêmement désagréables. En effet, après la première journée, ils n'ont jamais revu la représentante de la défenderesse. De plus, ils n'ont pu obtenir un changement de chambre, car l'hôtel était complet et la section qui n'était pas inondée était fermée. Il n'était pas possible de circuler dans le complexe hôtelier sans avoir de l'eau parfois jusqu'aux genoux, et une odeur de fosse septique était perceptible. Même si la défenderesse ne peut être tenue responsable des conditions climatiques, force est de constater que, dans les circonstances, les demandeurs étaient bien plus des sinistrés que des touristes. La défenderesse aurait dû faire un effort supplémentaire pour les reloger dans un endroit approprié. Leur santé pouvait être compromise en raison du refoulement des installations septiques, ce qui nécessitait une intervention rapide de la défenderesse. Cette dernière n'a pas respecté ses obligations découlant du contrat de services et n'a pas fourni aux demandeurs le résultat auquel ils pouvaient s'attendre. Malgré les conditions climatiques exécrables, la défenderesse ne peut invoquer la force majeure, car elle n'a pas fourni à ses clients le soutien et l'assistance requis. Par conséquent, les 11 jours catastrophiques vécus par les demandeurs justifient amplement le remboursement complet du coût de leur voyage.


Dernière modification : le 10 août 2022 à 10 h 17 min.