Résumé de l'affaire
Action en dommages-intérêts fondée sur des vices cachés (2 000 $). Rejetée.
Résumé de la décision
En 2005, la demanderesse a acheté un véhicule chez la défenderesse. Il s'agissait d'une voiture de marque Ford Focus de l'année 2001. L'odomètre indiquait 120 069 kilomètres. Peu de temps après l'achat, certains problèmes se sont manifestés: la clé du contact est demeurée coincée dans le démarreur, il n'y avait pas d'antenne radio, il manquait une clé, les essuie-glaces étaient dépareillés, certains phares ne fonctionnaient pas et la chaufferette était défectueuse. Quelques jours plus tard, la demanderesse a confié le véhicule à la défenderesse pour qu'elle règle ces problèmes. Lorsqu'elle l'a récupéré, la clé demeurait toujours coincée. Après un autre entretien, le volant s'est révélé mal aligné. Ayant perdu confiance en la défenderesse, elle a fait faire un entretien complet du véhicule par un autre garagiste. Elle réclame à la défenderesse des dommages-intérêts pour les défauts de la voiture. Les problèmes déclarés par la demanderesse constituaient des vices apparents qu'elle pouvait déceler par un examen ordinaire. Le fait que la défenderesse ait faussement prétendu être accréditée par l'Association provinciale des automobilistes ne dispensait pas la demanderesse de faire preuve de prudence et de diligence. Celle-ci avait aussi l'obligation de mettre la défenderesse en demeure d'exécuter son obligation avant de faire effectuer les réparations par un autre garagiste. Un volant mal aligné ne constitue pas une situation objectivement dangereuse qui entraînait l'urgence d'agir.